Les ennuis de santé d’Antoine, mon mari, ont commencé en 2007.
Il doit subir une dyalise 3 fois par semaine, il ne peut plus avoir une vie normale, ni aller travailler. Notre famille vit au rythme de la maladie qui impacte notre quotidien : les repas, les sorties, tout devient compliqué.

Lorsque que je me suis interrogée sur la possibilité de donner un rein à mon mari, j’ai été étonnée du manque d’information que pouvait nous fournir notre médecin de ville. C’est à l’hôpital que nous avons finalement pu obtenir toutes les informations nécessaires à cette démarche.*Il faut tout d’abord savoir si l’on est compatible grâce à une première prise de sang.
Nous sommes en septembre 2009 et le résultat n’arrivera que dans un mois… (suite…)

Christine, donneuse d’un rein

La vie d’un malade en attente de greffe n’est pas une vie, mais bel et bien une survie. Même si le moral est là, souvent par force. La greffe, si elle n’apporte pas la guérison, permet néanmoins de mener une vie presque normale.

Le premier évènement dont je me souviendrai toujours, c’était le lendemain de ma greffe. Mon fils m’avait appelé sur mon portable pour avoir le numéro de téléphone de l’une de mes amies. (suite…)

Nicole, greffée d’un rein

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Il y a quelques décennies, avant l’abolition de la peine de mort, le condamné attendait dans son quartier de sécurité une grâce présidentielle. Quand il sortait de sa cellule, il empruntait un couloir : soit, il était gracié et ce couloir le menait à la prison à vie, sinon l’échafaud ! C’était le triste « couloir de la mort »…
Pour un malade en attente de greffe c’est pareil. Sauf que, la grâce sera accordée par un donneur. Pour qu’il y ait greffe, il faut un donneur. Pas de donneur, pas de greffe !
J’ai connu ce couloir de la mort et c’est grâce au don d’organes et à une équipe médicale formidable que je peux aujourd’hui en témoigner.
(suite…)

Jean-Luc, greffé du foie